tjr abdo4you
Mémoire virtuelle
Equivalents ou assimilés : Swap, virtual memory
Un système autorisant un programme de se comporter s’il avait à sa disposition plus de mémoire que l’ordinateur dispose de RAM physiquement. Ce surplus est stocké sur le disque dur et copié dans la RAM quand c’est nécessaire.
La mémoire virtuelle est en général beaucoup plus ample que la mémoire physique, rendant possible l’exécution des programmes pour qui la somme totale des tailles du code et des données est plus grande que la quantité de RAM disponible. Ceci est connu sous le terme de mémoire virtuelle demand paged. Une page est copiée du disque vers la RAM ( paged in ) quand une tentative est faite de l’accéder et qu’elle n’est pas déjà présente. Cette pagination est effectuée par la collaboration automatique du CPU, du MMU et du noyau du système d’exploitation. Le programme n’est pas au courant de l’existence de la mémoire virtuelle, il voit simplement un espace mémoire large dont une partie uniquement correspond à la mémoire physique à un instant donné.
L’espace d’adressage virtuel est divisé en pages. Chaque sortie par le CPU vers une adresse virtuelle est scindée en un numéro de page ( virtuelle ), représenté par les bits les plus significatifs et un déplacement ( offset ) à l’intérieur de la page ( les N bits les moins significatifs ). Chaque page peut ainsi contenir 2N octets ( ou tout autre unité d’adressage utilisée ). Le déplacement est laissé inchangé et le MMU ( memory mangement unit ) fait correspondre le numéro de page virtuelle au numéro de la page physique. Ce dernier est recomposé avec le déplacement ( offset ) pour obtenir l’adresse physique – un emplacement dans la mémoire physique ( RAM ).
La performance d’un programme dépend considérablement de la manière dont son modèle d’accès à la mémoire interagit avec le schéma de la pagination. Si les accès affichent un grand nombre de références locales, c’est-à-dire que chaque accès tend à être proche des accès précédents, la performance sera meilleure que si les accès étaient distribués de façon aléatoire sur l’espace d’adressage du programme qui nécessiterait plus de pagination.
Dans un système multitâche, la mémoire physique peut contenir des pages appartenant à plusieurs programmes. Sans le demand paging, le système d’exploitation sera obligé d’allouer de la mémoire physique pour la totalité de chaque programme active, y compris pour leurs données. Un tel système peut toujours utilisé un MMU pour chaque programme soit situé à la même adresse virtuelle sans nécessiter une réalocation pendant l’exécution. Ainsi, l’adressage virtuelle n’implique pas nécessairement l’existence de la mémoire virtuelle. De la même manière, un système multitâche pourrait charger la totalité d’un programme et ses données en mémoire physique et recopier l’ensemble sur disque quand son laps de temps ( timeslice ) expire. Une telle "swapping" n’implique pas l’utilisation de la mémoire virtuelle et est moins efficace que le paging.
Certaines applications implémentent la mémoire virtuelle totalement en programme en traduisant tout accès à la mémoire virtuelle en un accès au fichier. Mais une mémoire virtuelle efficace nécessite l’implication du matériel et du système d’exploitation.
Equivalents ou assimilés : MMX
Jeu de cinquante-sept instructions incorporées aux processeurs Intel Pentium, ainsi qu'aux compatibles Pentium de marque AMD ( K6/K6-2 ) et Cyrix ( 6x86MX/MII ). Elle permettent d'accélérer certaines opérations multimédias répétitives dans des domaines tels que le traitement de l'image 2D, du son, et des communications.
Évaluation
Equivalents ou assimilés : Pentium MMX
Version amélioré du Pentium d'Intel. Il introduit de nouveaux jeux d'instruction : les MMX.